Seconde chance

29072009

En me levant ce matin, en préparant mon déjeuner, en écoutant une chanson à la mode à la radio, je savait déjà que cette journée serait comme les autres : insipide.

Je ne vit pas. Je ne suis rien, et ce pour personne. Qui me connait ? Mes parents ne me parle même pas. Mes profs non plus. Je suis l’ainée, et ca ne veux rien dire car on ne parle que de ma soeur cadette. Elle, si douée, si belle, si charmante, si polie, si rieuse, elle ne se fache pas, ne pleure jamais… Et à côté, moi Isa. Je suis le vide, le néant. Je n’ai pas d’amis, et je ne peux pas dire que j’ai une famille.

Mais je ne suis pas triste, non. Aussi loin que je me souvienne, c’est comme ca. On dit souvent à ma soeur qu’on a une chance, et qu’on en fait ce que l’on peux. Moi, je n’ai rien pu faire de ma chance. Jamais on ne me parle. Ne me regarde. C’est pas faute d’avoir essayé ! Il m’arrive de casser un verre. Les gens évite les éclats, sans un mot, sans un geste. QU’AI-JE FAIT ? POURQUOI M’IGNORE-T-ON ?

La vie est donc insipide. Les jours défilent, pareils.

Je bois un chocolat chaud. Je sort. Je me sens petite… Si petite, à quatre pattes sur le paillasson… A quatre pattes ? Je me releve… Et tombe. Sur le dos, je vois 4pattes marrons. Les miennes… HEIN ?

Je me remet à 4 pattes, puisque je suis comme ca, et je court. dès que je vois une vitre je mis regarde. je vois un chat noir. Un chat ? Suis-je un chat ?

On a tous une chance.

C’est bien vrai, mais pourquoi donc suis-je un chat ?

Tu n’a pas pu avoir ta chance.

C’est bien vrai aussi, mais je ne suis pas sensée être un chat !!!!!!!!

Voila ta deuxieme chance. Si tu n’est pas heureuse en temps qu’humaine, essaye en temps que chat !

Heu… J’hallucine. Voila, je suis malade, fievreuse. Mais personne ne me donnera de médicaments, personne ne sait que j’existe. Alors, peut-être suis-je un chat… Après tout, qu’est-ce qui peut être pire que de se savoir… Seule ?

 

Voila 1 mois que je suis un chat. Je vous avoue que j’aime bien. C’est vrai, ca a été dur à admettre. Mais un chaton mignon plait aux gens, et je suis dans une famille aimable. J’ai revu mon ancienne famille, un jour où je trainais dans le quartier. J’étais triste, mais triste… Mais pas eux. Ont-ils étaient affectés de ma disparition ? Peu importe. J’ai eu ma 2eme chance, et j’en profite.

Bon, je vous laisse, je doit allez me promener dans le quartier. Depuis quelque jours, un enfant à disparu, et un chat est arrivé. Serais-ce une autre deuxième chance ? Je ne sais pas. Je vais voir !

Isa, chat noir.




Chapitre 1

28072009

  La jeune fille se connecta sur Internet. Depuis que l’orphelinat avait investit dans un ordinateur branché sur le réseau, elle y allait dès qu’elle pouvait. Peu lui importait de rater un repas, ou de passer des nuits blanches : elle y allait tout le temps. Non, elle n’était ni une maniaque, ni une obsedée de l’ordinateur. Mais la vie à l’orphelinat était basée sur : apprendre. Manger. Apprendre. Dormir. Manger. Leur but était de « former des jeunes gens compétents, aimables et sociaux, capables d’être adoptés », comme le disait leur brochure. Comme si l’adoption était un acte que l’on peut influencer ! De tout manière, elle avait déjà 14ans, et les parents potentiels ne prenaient souvent que les plus jeunes. Monde cruel.

A partir de 12ans, ils consideraient que l’ont ne peut plus être adoptés. Donc, ils essayaient de les former au travail. Cuisine, couture… Avec leurs moyens réduits, cette tentative débouchait sur des cours sportifs. En quoi cela les formaient-ils ? Elle avait bien essayé. Tir à l’arc, quelques notions de self-défense. Pour aboutir sur quoi ? Rien.

Donc elle passait son temps sur Internet. Au moins, sur la Toile, les gens se fichent que tu soit riche, pauvre, orphelin ! se disait-elle. Au moins, tu peut y faire les mêmes choses que les autres. Ils peuvent dire ce qu’ils veulent, on sait tous ici qu’on est diffèrents. On est tous seuls : sans famille, sans amis…

En effet. Les gens se liaient peu, car ils avaient peur les uns des autres. Qui sait ! Si l’un faisait une bétise, ses amis prenaient aussi. Donc, on avait pas d’amis, pour ne pas prendre pour eux. L’amitié était un luxe. Chacun pour soi, et l’orphelinat pour tous. Monde stupide.

 

Une fenetre publicitaire s’ouvrit. Jouez à un jeu en ligne, plein d’action et de stratégie ! Elle cliqua sur l’icone. Un jeu en ligne, de quoi lui oter ses idées moroses. Elle s’inscrivit, on lui demanda un pseudo, un mot de passe. Son pseudo c’était son nom. Lona. Un nom étrange. Ses parents lui avaient-ils donnés ? Ou étais-ce l’orphelinat ? A propos d’orphelinat, c’est le nom de la directrice qui fut son pseudo. Une femme bornée, persuadée de tous les sauver de la misère. Avait-elle seulement visité les dortoirs ? Bref.

La fenetre changea. Un texte s’afficha, écrit en enluminures, sur un fond parcheminé.

Bienvenue. Vous allez entrer dans un monde mystérieux. Vous et 4autres candidats évolueraient dans un monde avec des monstres, des plantes étranges… Dan sun mystérieux labyrinthe. Vous en saurez plus au cours du jeu.

Vous et ces autres gens chercheraient la clef de bronze, celle d’argent et celle d’or. Elle vous permettrons de rentrer.

Au début du jeu, vous aurez le choix entre 4 armes. les autres prendrons les restantes. Choississez bien, car votre arme pourra vous sauvez la vie… Comme vous tuer.

Bon courage.

Elle cliqua sur le lien. Cligna des yeux. Et sentit une odeur bizarre. Une odeur de sous-bois, d’animaux. Elle réalisa qu’elle était debout. Lona ouvrit les yeux.

Elle était dans un labyrinthe. Dans le labyrinthe du jeu.

Ceci n’est pas un rêve. Vous êtes vraiment dans le jeu. Vous êtes en avance sur les autres. Choississez votre arme. Et entrez dans le labyrinthe. La moindre seconde perdue est une seconde gagnée par vos adversaires.

Devant elle une table. Elle avait lu assez d’histoires fantastiques pour ne pas trainer. Elle regarda la table.

Il y avait une baguette. Sans doute capable de lancer des sorts, elle pourrait être utile dans ses mains, mais dangeureuse dans les mains d’un de ses mystérieux « adversaires ».

Il y avait aussi un anneau. Doré, sans doute en or. Il avait sans doute des facultés, mais elle n’en savait rien. Néanmoins, il semblait emmanner de lui un étrange pouvoir… Elle croyait presque voir un halo magique autour.

Il y avait, un peu en retrait, une carte. Celle du labyrinthe. Tres pratique pour reperer monstres et pièges, mais cette carte pourrait-elle la défendre face aux mysterieuses créatures que ce labyrinthe disait abriter ?

Puis, un arc et un carquoi. La flèche touche toujours sa cible, disait un mot devant. Elle savait tirer a l’arc, et il lui semblait plus sûr.

Elle ne connaissait pas de sort. Elle ne savait pas l’interet de l’anneau. La carte de pouvoir pas la défendre. Et un arc est un objet purement offensif, et si peu magique.

Que devait-elle choisir ?

L’arc.

La baguette.

L’anneau.

La carte.

Voici le choix que vous ferez pour elle !

Dans un commentaire, dites ce qu’elle doit prendre. N’hésitez pas a critiquer, commenter. Mais sachez aussi que ceci n’est qu’une intro, un début !

Je compte sur vous !

Yumy2







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